c comme cinéma

dimanche, mai 31, 2009

BLONDE MOVIE 0
(The House Bunny)
Réalisation. FRED WOLF
USA – 2008 – 97 min.
Comédie

VIVE LES BRUNES!

Shelley est une ravissante playmate du célèbre magazine de charme Playboy.
A ce titre, elle est une des résidentes du Manoir tenu par Hugh Heffner, une grande propriété où vivent de nombreuses jeunes femmes du même acabit.
Un jour cependant, Shelley se retrouve injustement mise à la porte , victime de la jalousie de certaines de ses colocataires. Ne sachant où aller, elle atterrit dans une association d’étudiantes menacées d’expulsion si elles ne parviennent pas à attirer de nouveaux membres. La pin-up décide alors d’utiliser toutes ses ressources pour leur venir en aide.

Pauvres blondes! Si elles comptaient sur ce film pour rehausser un tant soit peu leur réputation écornée par les fameuses blagues sur leur couleur de cheveux (naturelle ou non), c’est raté!
Car Blonde Movie ressemble à s’y méprendre à une de ces plaisanteries, si ce n’est que celle-ci dure plus de 90 minutes et n’est vraiment pas drôle. A moins d’apprécier particulièrement les défilés de bimbos au Q.I. inversément proportionnel à leur tour de poitrine, il n’y a vraiment pas grand chose d’autre à se mettre sous la main dans cette histoire nunuche au possible qui est surtout l’occasion d’offrir une belle tranche de promo à l’univers Playboy, Hugh Heffner en personne y faisant une apparition.
L’intention de départ n’est pourtant pas mauvaise, puisque le récit s’attache à démontrer qu’entre «être» et «paraître», il y a une fameuse différence, une opinion que l’héroïne, malgré ses avantages incontestables, veut nous faire partager.
Hélas pour elle, Anna Faris a beau s’époumonner et endosser les tenues les plus sexy pour mettre en avant son anatomie -bien agréable, il est vrai- tout cela reste désespérément bas de gamme et accumule les clichés à la grosse louche. Que les jolies brunettes se rassurent: Blonde Movie ne leur causera aucune concurrence déloyale!