c comme cinéma

mercredi, septembre 30, 2009

CITY OF EMBER ♦♦
Réalisation. GIL KENAN
USA – 2008 – 95 min.
Fantastique

LUMIÈRES ET ZONES D’OMBRE

Depuis de nombreuses générations, les habitants de la cité d'Ember mènent une vie harmonieuse sous les millions de lumières qui illuminent leur cité souterraine.
La jeune Lina, qui vient d’achever ses études, vient de se voir attribuer la fonction qui sera la sienne pendant toute sa vie d’adulte: messagère dans la cité. Quant à son ami Doon , il se voit chargé de l’entretien du générateur qui depuis environ 200 ans maintient ce monde souterrain en vie.
Or, depuis quelque temps, les coupures de lumière se multiplient et face à la nuit qui menace, tous commencent à s'inquiéter. Existe-t-il un moyen caché pour sauver la cité? Doon et Lina veulent en tout cas y croire.


Tiré du roman éponyme de l’écrivain Jeanne DuPrau, qui a depuis écrit deux suites, City of ember représente-t-il un nouveau projet de saga cinématographique en cas de succès du présent film?
Toujours est-il que celui-ci se termine sans laisser de questions ouvertes –et donc sans présager une hypothétique séquelle- ce dont on saura gré aux producteurs. D’autant plus que si le début s’avère prometteur, le récit perd progressivement son attrait pour ne plus être qu’une histoire convenue entretenue par un jeu de piste plutôt longuet. Or, les premières minutes –un groupe de sages enfermant dans une boîte scellée pour deux cents ans le secret du monde non souterrain- laissaient présager une épopée trépidante et teintée de mystère.
Heureusement que l’originalité des décors sauve la mise, ainsi que l’entrain des deux jeunes protagonistes, dont la fraîcheur se diffuse au gré de ces aventures davantage visuelles que scénaristiques, et imprégnées d’un message écologique.
Les enfants, à qui s’adresse clairement City of ember, apprécieront sans doute cet univers inventif et claustrophobe aux costumes colorés et aux maquillages extravagants, auquel participent quelques «noms» tels que Bill Murray, Tim Robbins ou Martin Landau. Ce sont là les éléments lumineux d’un film qui n’évite pas toujours de se laisser gagner par des zones d’ombre.