c comme cinéma

jeudi, octobre 26, 2006


STORMBREAKER
Réalisation : GEOFFREY SAX
Grande-Bretagne – 2005 – 93 min
Comédie d’espionnage

JIMMY BOND

Après les Spy Kids, le Teen Kid ? En adaptant ce roman à succès de Anthony Horowitz, les producteurs pensaient sans doute lancer une saga d’espionnage pour ados, d’autant que les aventures du jeune homme comptent déjà cinq volumes.
Mais n’est pas Harry Potter qui veut, et tous les gadgets du monde ne valent pas une bonne baguette magique. Clin d’œil appuyé au grand frère Bond, Stormbreaker n’arrive jamais à la cheville de l’agent secret le plus célèbre de Sa Grâcieuse Majesté.
Tout y est pourtant : l’action se déroule en Angleterre, Alex Rider est ingénieux et sait se battre comme un grand, et il déjoue les dangers avec un flair remarquable… mais aussi avec l’aide d’une panoplie dont Q ne serait pas peu fier. D’accord, il est moins tombeur que le beau James, mais il a encore le temps pour ça !
Restait donc à lier la sauce avec le rythme indispensable à ce genre d’histoire. Et c’est là que la mission échoue en grande partie : on n’a pas l’air de beaucoup s’amuser au MI6 ! Plusieurs parties souffrent d’une solide baisse de régime, et Alex Pettyfer a beau se démener comme un beau diable, on s’ennuie tout de même fréquemment.
Les scènes finales, assez spectaculaires, ravivent un instant l’intérêt, mais l’ensemble reste trop prévisible. Sans doute les enfants et jeunes adolescents y trouveront-ils quelques occasions de rêver, mais la lecture des bouquins fera sans nul doute travailler bien davantage leur imagination.