c comme cinéma

vendredi, février 27, 2009

UN MARI DE TROP ♦♦
(The accidental husband)
Réalisation. GRIFFIN DUNNE
USA – 2008 – 90 min.
Comédie

UNE COMÉDIE ROMANTIQUE DE TROP?


Emma est une célèbre animatrice radio sur le point d’épouser Richard, bel homme ambitieux, et vient de publier un livre en passe de devenir un best seller. Le programme qu’elle anime aide les gens à régler leurs problèmes sentimentaux en les orientant vers l’une ou l’autre décision.
C’est ainsi qu’un soir, elle conseille à la fiancée de Patrick, un pompier aussi charmant qu’immature, de quitter ce compagnon pour lequel elle n’est visiblement pas destinée. Or, le jeune homme, apprenant la raison de cette rupture, décide de se venger d’une façon très particulière: grâce à un petit bidouillage informatique, voilà que Emma se retrouve légalement mariée avec lui!


Pas possible! Une comédie romantique! Ca faisait bien quelques semaines que Hollywood ne nous en avait plus servi une… L’année 2008 aura donc été bien fertile pour ce genre, signe que, peut-être, le public est en manque de belles histoires d’amour en ces temps troublés.
Si Un mari de trop met un bon moment avant de démarrer, il faut toutefois constater que le film, heureusement, n’est pas de trop dans sa catégorie. Le ton reste en permanence des plus aimables et sans grosse surprise, mais la sauce prend plutôt bien entre les personnages principaux –interprétés avec charme par Uma Thurman et Colin Firth- et les situations dans lesquelles ils se retrouvent.
C’est ainsi qu’on s’amusera plus d’une fois des quiproquos mettant les différents protagonistes en présence, de même qu’on retrouvera Isabella Rossellini et Kear Dullea (l’astronaute de 2001,…) dans des seconds rôles assez savoureux.
Dommage toutefois que le scénario n’ait pas exploité pleinement le potentiel du récit, qui appelait bien plus de rebondissements comiques et une ambiance boulevardière qu’on perçoit régulièrement mais qui ne sort jamais assez de sa tanière.
Le soulagement est néanmoins de mise lors de la conclusion, certes convenue mais qui nous épargne la sacro-sainte séquence d’aéroport où le héros cavale à s’en éclater les poumons pour rattraper l’élue de son coeur avant qu’elle ne s’envole au bout du monde. C’eût été, assurément, la scène de trop!