c comme cinéma

lundi, mars 30, 2009

MAX PAYNE
Réalisation. JOHN MOORE
USA – 2008 – 99 min.
Action

PAYNE À LA PEINE

Max Payne est un flic solitaire cantonné au service des affaires non résolues, un cul de sac où aucun agent ne rêve d’aboutir. Sauf que Payne est motivé par des raisons très personnelles: retrouver le meurtrier de sa femme.
Lorsque son ancien partenaire est à son tour assassiné, le policier se voit accusé injustement du crime. Obsédé par sa quête de vengeance, son enquête va l’entraîner des les bas-fonds de New York , où il devra faire face à plusieurs autres morts suspectes ainsi qu’à des ennemis à l’apparence surnaturelle.


Que les adeptes du jeu vidéo Max Payne lèvent le doigt! Ne faisant pas partie de ceux-là, il nous est bien difficile de juger si ce long métrage qui s’en inspire soutient la comparaison, mais il est à espérer que ce n’est pas le cas, sans quoi le grand succès du jeu en deviendrait d’autant plus incompréhensible!
Le passage de la console au grand écran est souvent une entreprise risquée, et bon nombre de productions s’y sont déjà cassé les manettes de commande. Max Payne ne fera hélas pas exception à la règle, en partie parce que l’identification au héros, très personnelle dans un jeu, ne s’effectue pas ici. Mark Wahlberg y est sans doute pour quelque chose, lui qui ne donne guère de relief au personnage qu’il incarne.
Le réalisateur, de son côté, a certes soigné la photographie et mis le paquet sur des effets spéciaux joliment travaillés, mais il passe largement à côté de l’histoire sans grand intérêt et dont les rebondissements téléphonés ne vont guère procurer de sensations fortes aux spectateurs…
Il pleut beaucoup dans le film; cette atmosphère humide a visiblement refroidi les ardeurs des interprètes et de la production, à quelques exceptions près (dont la charmante Olga Kurylenko, qui, d’un “bond”, passe de James à Max). Pas sûr que la version ciné de Payne aura droit à plusieurs vies.