c comme cinéma

mardi, juin 30, 2009

FASCINATION ♦♦
(Twilight)
Réalisation. CATHERINE HARDWICKE
USA – 2008 – 120 min.
Fantastique

ROMÉO MONTRE LES DENTS

Isabella Swan, une adolescente de 17 ans en conflit avec sa mère, déménage à Forks, une petite ville pluvieuse dans l’Etat de Washington, pour y vivre avec son père. Originaire d’une région bien plus ensoleillée, elle s’attend à ce que sa nouvelle vie soit aussi ennuyeuse que la ville où elle s’est installée.
Mais alors qu’elle découvre le lycée où elle va poursuivre ses études, elle remarque parmi les étudiants le troublant Edward Cullen, dont elle tombe très rapidement amoureuse.
Or, le jeune homme au comportement étrange est toujours entouré de son frère et de ses deux soeurs, tout aussi surprenants que lui. Edward cache visiblement certains secrets… et des pouvoirs étonnants.


Est-ce le point de départ d’une nouvelle saga cinématographique? Sans doute, puisqu’en cas de succès de ce premier opus, la suite viendra tout naturellement.
Comme point de départ, Catherine Hardwicke a réalisé un film en demi-teinte, n’évitant pas quelques maladresses, surtout au niveau des effets spéciaux, qu’on attendait plus impressionnants. Or, ceux-ci sont réduits au strict minimum, la mise en scène s’attachant bien davantage à la psychologie des personnages. Ce dernier point est par contre très réussi, faisant de Twilight bien plus un récit sur l’adolescence et ses bouleversements qu’une histoire de méchants vampires.
Lesdits vampires montrent d’ailleurs bien peu leurs crocs. Original, certes, d’imaginer des descendants de Dracula végétariens, mais pas toujours très spectaculaire!
Cette version très particulière de Roméo et Juliette n’en est donc clairement qu’à ses prémices. Freinée visiblement par la promesse d’un deuxième épisode, la scénariste n’a pas trop voulu rentrer dans le vif du sujet. Le rythme d’un film et d’un livre sont pourtant bien différents; vouloir trop adhérer à l’oeuvre de départ n’est donc pas forcément une bonne idée.
L’ensemble reste malgré tout attrayant, même si en guise d’ados bien (vam)pires que ceux-ci, on préfèrera la mordant de la trilogie Ginger Snaps , trop méconnue chez nous.